C'est mercredi que lisez-vous ? (10)

De l'autre côté du mur - Agnès Marot

Quatrième de couverture :

Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet.

Pourtant tout bascule le jour ou son lien à l'Art est coupé: on l'isole de ses soeurs, on lui refuse l'existence qu'elle aime tant dans cette communauté exclusivement composée de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu'elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.

Mais alors, si la vie n'est qu'un immense théâtre , pour qui Sibel danse-t-elle ?

Mon avis : 

J'ai été vraiment déçu par cette oeuvre et je reste malheureusement trop sur ma fin pour dire que j'ai apprécié réellement sa lecture. 

Pourtant tout était là ! l'intrigue qui était mise en place était bonne, originale et bien ficelée ! qu'elle dommage vraiment de finir sur une note si négative... 

Mais qu'est ce que je reproche à cette oeuvre ? 

Le style d'écriture qui appauvrit l'intrigue, la rendant trop superflue et niaise. Les dialogues trop immatures, à tel point qu'il finissent par sonner faux et ne correspondent plus du tout à l'idée que l'ont se fait des personnages aux premiers abords de l'histoire. 

Le manque de description. 

Un deuxième partie trop rapide, on survole, on omet, on oublie le plus important. 

Je m'explique. 

J'était pourtant si bien partie, les personnages m'intéressaient bien que Sibel me tapait un peu sur le système... L'univers qui nous était décrit était intéressant et vraiment originale, le suspens était présent nous poussant à tourner les pages avec l'envie d'en découdre. Mais voilà, je ne saurais comment l'expliquer mais la deuxième partie de l'oeuvre semble souffler la première. Je me suis même demandé si l'auteur n'avait pas laisser sa fille écrire la suite... ( enfin si elle à des enfants ^^ )

Vraiment j'y ai trouvé beaucoup d'immaturité, j'avais l'impression que tout avait été écrit par une collégienne utilisant son vocabulaire pour décrire les sentiments et émotions des personnages. 

Alors je suis restée un moment dans l'incompréhension... à me demander si le style était le même depuis le début ou si je venais simplement de m'en apercevoir ( et peut-être que c'est effectivement le cas ^^) 

Bref je suis déçue, sans parler du fait que cette seconde partie est pour moi bâclée, déjà qu'il manquait  de description au début mais là c'était le comble... on saute des passages qui pourraient enrichir ce monde dystopique, on survole des moments clés pour terminer à vitesse grand V sur une fin ridiculement pauvre... 

Malgré tout j'ai été surprise par ce monde crée par l'auteur, l'idée originale.

Ma note : 

10/20

Le nom du vent - Patrick Rothfuss

Quatrième de couverture :

Le Nom du vent retrace l'histoire de Kvothe, personnage de légende qui a forgé lui-même cette dernière et de son vivant. L'auteur insiste particulièrement sur cette dimension de l'ouvrage, Kvothe a bâti son mythe de ses propres mains et il est connu partout de part le monde alors que les événements qu'il retrace ne se sont déroulés que quelques années auparavant. Le livre relate deux histoires, tout d'abord le "présent", celui de Kote, un aubergiste qui à première vue n'a pour tout trait caractéristique qu'un passé qu'il décrit lui-même comme tumultueux. Mais c'est aussi la véritable histoire de Kvothe, contée par l'aubergiste qui s'avère être le fameux héros aux cheveux roux. Poussé par un scribe soucieux de découvrir "la vérité derrière le mythe", il racontera son histoire en trois journées, chacune correspondant à un livre. L'histoire du jeune génie est entrecoupée de passages narratifs décrivant un quotidien fort différent de celui qui marqua la jeunesse de Kote. Le monde semble bouleversé et au bord de la destruction, introduisant un suspense fort quant aux évènements passés dont Kvothe a été l'acteur.

C'est donc sur les traces de ce dernier et de ceux qui ont changé sa vie à jamais que le lecteur se lance. La piste le mènera dans des mondes fort différents, tous marqués par les actes d'un héros dont la véritable histoire se perd déjà dans les racontars de veillées. De la musique à la magie, de la science au combat, des femmes au Faes, Kvothe a changé son monde. Et la seule manière de comprendre ce dernier est de se jeter à la poursuite de son passé.

Mon avis : 

Je dois admettre avoir mis énormément de temps à lire ce livre. Pas parce qu'il ne me plaisait pas, ou qu'il ait pu être trop lent, trop long ou trop fastidieux. Non. En réalité si l'ont ne rassemble que les moments ou j'ai réellement lu je l'ai terminé plutôt rapidement. 

Cette oeuvre m'a été conseillée au cours d'une de mes escapade shopping livresque ou je cherchais un livre capable de m'aider à retrouver gout à la lecture après tant de semaines de panne livresque.  C'est tout naturellement qu'un vendeur m'a proposé cette oeuvre de plus de 800 pages comme si c'était la chose la plus normale du monde, et je l'en remercie ! 

C'est effectivement la première fois que malgré un temps de lecture aussi long et un nombre de pages aussi conséquent j'apprécie réellement ce que je lis en tant de temps. Les personnages sont complets, bien décrits et assez complexes pour nous tenir en haleine tout du long. L'intrigue quand à elle est merveilleuse. Le fait qu'il s'agisse d'une histoire conté dans l'intrigue principale est vraiment délectable.  J'ai réellement eu l'impression d'être dans l'auberge assise auprès de Bart, de chroniqueur et de Kote à écouter les récits de ce dernier. Plus particulièrement ceux de son enfance et de son adolescence, puisqu'en réalité tout le livre ne représente que le premier jour de conte que celui-ci fera. 
On découvre ainsi un Kvothe au caractère bien tranché et à la vie bien mouvementée. On comprends au fur et à mesure de notre avancée dans l'oeuvre que le gentil et serviable aubergiste que l'ont connait au début sous le nom de Kote n'est enfaite qu'une couverture qui lui permet de vivre caché dans une vie des plus banale. 

J'ai vraiment apprécié le monde décrit par l'auteur, cette tranquillité illusoire qui nous berce au début devient l'élément le plus motivant qui m'ai tenue en haleine, et motivée à tourner les pages. 
On y découvre alors un mystère qui est aussi grand pour lui que pour le reste des personnages du livre mais aussi pour nous. Nous voilà alors partie au côté de Kvothe, lorsque celui-ci décide de dévoiler sa véritable histoire à chroniqueur qui justement le cherchait depuis pas mal d'espan, esperant ainsi laisser une trace réelle de son passage sur terre, et non pas un amont de rumeurs qui depuis des années alimentent les contes et légendes transmit de bouche à oreille et pas toujours exactent. 
On y découvre un jeune homme très charismatique qui malgré un nombre d'épreuves plutôt conséquentes ne cessera d'avancer et de se battre pour trouver réponses à ses questions. Questions qui deviennent alors par son intermédiaire nos questions. 
C'est d'ailleurs la gueule béante que nous laisse Patrick Rothfuss, puisqu'avec cette première oeuvre il nous laisse en suspens et nous pousse ainsi à vouloir connaitre le fin mot de l'histoire. Que va-t'il se passer ? par quels chemins semés d'embuches Kvothe va-t'il devoir passer pour en arriver au point ou on le retrouve. Perdu dans la cambrousse dans un petit village ou il tient une auberge des plus banale.
J'ai été captivée par son passé. Je ne demande d'ailleurs qu'à connaitre le fin mot de l'histoire. 
Rothfuss nous donne l'envie de prendre place autour de la table et d'écouter ce que Kvothe a à nous dire. 
C'est d'ailleurs si bien écrit que j'ai été plus d'une fois déconcertée de me rendre compte que l'intrigue se déroulait en réalité dans l'auberge qu'elle était contée et non vécut en direct. J'avoue mettre retrouver plusieurs fois ( à chaque fois même ) surprise lorsque Kote m'était fin à son récit, que chroniqueur délaissait un instant sa plume et que l'auberge reprenait vie, me laissant pantoise et dans l'attente de la suite! 

Le monde de Rothfuss est merveilleux, il y intègre la magie de façon si subtile que tout ceci nous parait presque normal. Le fantasy est si naturel ici que ça ne m'a même pas choqué. On a envie d'en savoir plus, de connaitre nous aussi le nom du vent, de comprendre et d'apprendre en même temps que notre personnage principal. J'ai eu mal au ventre avec lui, faim et soif avec lui. J'ai été surprise, heureuse et triste avec lui. Dans le doute et dans l'espoir. J'ai ressentit la haine qu'il a pu ressentir mais aussi l'amour. Franchement il est très rare de rentrer si facilement dans une histoire et d'en vouloir toujours plus. En tous cas même si je ne prenait pas mon livre pendant plusieurs semaines je n'avait aucun mal a rentrer de nouveau dans l'action quand l'envie et le temps m'en laissait la possibilité.  Je n'ai jamais hésité sur le nom d'un personnage, oublier un instant du récit. Une fois lu ils étaient gravés comme si je les avaient moi même vécut ! et pour ça je dis chapeau bas l'artiste. Patrick Rothfuss est ce que l'ont peut appeler un artiste ! un écrivain, un vrai. 
Je n'ai aucune longueur à reprocher à l'intrigue et pourtant il s'agit quand même d'un livre de plus de 800 pages que j'ai lu en plus avec ma liseuse ( et tout le monde sait comme l'avancé nous parait lente avec nos tablettes qui peuvent comptabilisée une page comme cinq tournée ... ) 

Vraiment c'était un plaisir et je ne regrette pas mon achat, seulement le temps qu'il m'a fallut pour le lire. Mais entre nous il aurait très bien pu s'agir d'un autre livre, celui-ci n'étant pas du tout la cause de ma lenteur...

Ma note : 

19/20

C'est mercredi que lisez-vous ? (9)

Ma lecture en cours !

Le nom du vent de Patrick Rothfuss

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Ma lecture à venir:

De l'autre côté du mur de Agnès Marot